Nous sommes en 1466. Charles le Téméraire assiège la ville. Sans ressources, les Dinantais ne disposent que de miel et de farine. Ils en font une pâte et la cuisent. Celle-ci, particulièrement ferme est alors imprimée dans le négatif des célèbres dinanderies, d’où les dessins les plus variés.
La couque de Dinant est née. Elle se conserve très longtemps.
Aujourd’hui, elles sont imprimées dans des moules en bois de poirier, de noyer et de hêtre selon différentes formes : animaux, objets divers, personnages, motifs floraux, etc.
La pâte est cuite dans un four préchauffé à 300 °C, pendant quinze minutes, le temps que le miel soit caramélisé. En refroidissant, la couque de Dinant durcit, ce qui lui permet de se conserver… quasi indéfiniment.
La couque de Dinant n’est pas pour toutes les bouches. Le biscuit est tellement dur qu’il faut de solides dents !
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