Le Gozeau
Son histoire
Le terme GOZEAU remonte à la fin du 18e siècle et a été décliné en gosettes, c’est-à-dire « petit gozeau », morceau de pâte fourrée. Le terme « gosettes » est l’appellation wallonne du chausson, terme français. Le gozeau est donc une vieille recette que l’on réalisait, principalement, en octobre et novembre, car il est constitué de pommes en morceaux ou de poires. Le gozeau est rond et recouvert d’un autre morceau de pâte à pain. Le gozeau était préparé et cuit dans toutes les familles de mineurs des très nombreuses ardoisières du Luxembourg. C’était la petite douceur des SCAILTONS (ouvriers qui travaillent dans une ardoisière).
Les ingrédients
Les Maîtres boulangers-pâtissiers ont bien entendu amélioré la qualité du produit en remplaçant la pâte à pain par une pâte à tarte très tendre. Le gozeau est toujours fourré de pommes en morceaux avec un ajout de beurre et de miel, épicé légèrement à la cannelle et recouvert de pâte dorée à l’œuf. Un produit simple, très goûteux, qui est fabriqué avec des ingrédients nobles et locaux par la plupart des Maîtres boulangers-pâtissiers.
Le saviez-vous
Au départ, on utilisait un bout de « pause » terme wallon de pâte à pain qui restait de la fabrication du pain et qui était cuit, après le pain, lorsque le four refroidissait. Aujourd’hui, la confrérie des SCAILTONS de Bertrix défend et promotionne cette succulente tarte pour rappeler la vie dure, dès le plus jeune âge, dans les mines de schiste.
Nos « Spécialités wallonnes » et le contenu de cet article sont recommandés et développés grâce à la fédération francophone de la boulangerie, pâtisserie, glacerie, confiserie et chocolaterie.