Cette petite bouchée ronde, granuleuse et moelleuse à la fois semble devoir beaucoup à un certain Napoléon Bonaparte. En effet, les premiers Macarons de Beaumont sont apparus en 1815, lors de la visite de Napoléon à Beaumont, première étape belge sur la route de Waterloo.
On raconte que son cuisinier personnel débordé fît appel à la main-d’œuvre locale pour l’aider à cuisiner le repas important… avec au dessert les fameux macarons ! Napoléon aurait visiblement fort apprécié les bouchées locales et en remerciement s’engagea à partager la recette. Depuis 1842, les macarons de Beaumont sont associés à la famille Solbreux qui a déposé la marque de fabrique en 1892 auprès du greffe de Tribunal de commerce de Charleroi.
La recette peut paraître “simple”: des amandes pures, du sucre impalpable et des blancs d’œuf. Mais pour Didier Solbreux, la magie s’opère surtout dans la manière de façonner les ingrédients : un robot à l’ancienne pour effiler les amandes, une cuillère en bois et en argent pour réaliser les petites boules et une finition à la main.
Depuis plus de 175 ans la fabrication se poursuit dans le respect le plus pur de la tradition. Même recette, même geste.
Chaque macaron est réalisé à la main, un par un. Il faut compter 2h30 pour une tournée de 250 macarons, de la préparation des matières premières à la dégustation. Un travail méticuleux que Didier Solbreux ne laisserait pour rien au monde à l’un de ses apprentis.
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