Pain de chez nous, naan et chapati en Inde, knäckebröd en Suède, injera en Ethiopie… Les deux ingrédients de base du pain à travers le monde sont la farine de céréales et l’eau.
« Avoir du pain sur la planche ». Jusqu’au début du 20e siècle cependant, cette expression avait un autre sens. A l’époque, le pain était préparé en grandes quantités et conservé longtemps, sur une planche de bois fixée au plafond. « Avoir du pain sur la planche » signifiait donc « avoir assez de réserves pour l’avenir ».
Quand la pâte est pétrie, le boulanger pèse et met en forme des morceaux de pâte appelés pâtons, qu’il met ensuite à cuire dans le four.
Faux. Le pain est un élément clé de notre équilibre nutritionnel. Il est riche en glucides complexes, contient des minéraux, des vitamines du groupe B et des fibres (pour le pain complet).
Vrai. A base de farine raffinée, le pain blanc contient moins de nutriments que le pain complet. Il a un avantage cependant : il est plus digeste.
C’est un pain en forme de fine galette préparé à base de farine et d’eau, et qui ne contient ni levure ni levain. Sa consommation remonte à plusieurs milliers d’années. Dans la tradition juive, on fait cuire du pain azyme pour la fête de Pessa’h, la Pâque juive.
Au Moyen-Age, la coutume voulait que l’on partage son pain à la fin du repas, notamment entre domestiques. En ancien français, on appelait cela faire « compain ». De là est né le mot « copain ».
Le pointage est la première fermentation, qui s’effectue après le pétrissage de la pâte à pain et avant sa division en pâtons. Le pointage renforce la pâte et développe ses arômes.
« Ça ne mange pas de pain » signifie « ça ne coûte rien, ça ne provoque rien de désagréable même si ça n’a pas d’intérêt ». Autrefois, le pain était une base importante de l’alimentation et donc du budget des ménages. Si quelque chose n’avait pas d’impact sur le stock de pain, donc sur le budget, il n’y avait pas de raison de s’en passer, même si ce n’était pas utile.
Le traditionnel cougnou est un pain brioché auquel on donne la forme d’un bébé emmailloté et qui est supposé représenter l’enfant Jésus dans la crèche. En Belgique, la tradition veut que l’on serve du cougnou, notamment au petit déjeuner à la place des croissants ou du pain, en période de Noël.